
Réagissant à l’introduction de droits de douane de 25 % sur les exportations d’acier et d’aluminium du Royaume-Uni vers les États-Unis, William Bain, responsable de la politique commerciale de la BCC, a déclaré :
« C’est un jour difficile pour le commerce transatlantique et cela plonge les entreprises, tant aux États-Unis qu’au Royaume-Uni, dans une nouvelle ère d’incertitude.
« Les produits fabriqués à partir d’acier et d’aluminium britanniques jouent un rôle important dans de nombreuses chaînes d’approvisionnement aux États-Unis. Les deux parties vont maintenant devoir négocier sur la manière dont le poids de ces nouveaux droits de douane affectera les entreprises des deux pays.
« Malgré ces mesures, les entreprises britanniques voudront continuer à commercer avec leurs clients aux États-Unis et vice-versa. Nos relations commerciales, d’investissement et d’échange restent solides.
« Les droits de douane entraînent inévitablement une hausse des prix et des coûts, ce qui constitue un scénario perdant pour les consommateurs, les entreprises et la croissance économique. D’autres tarifs sont également à l’ordre du jour pour le début du mois prochain, ce qui ajoutera une nouvelle incertitude au mélange.
« L’étude de la BCC montre que 63 % de nos exportateurs de produits manufacturés s’inquiétaient de l’impact des droits de douane avant leur introduction.
« Mais le revers d’aujourd’hui ne signifie pas que nous sommes arrivés au bout du chemin en termes de négociations. Les droits de douane peuvent être levés à tout moment.
« Les entreprises attendent du gouvernement britannique qu’il poursuive le dialogue avec les États-Unis afin de résoudre cette situation et de rétablir les certitudes pour les entreprises, qui ont fait cruellement défaut ces dernières semaines.
« Dans ce contexte, une série de mesures tarifaires pourrait facilement dégénérer en une guerre commerciale totale, ce qui ne serait guère bénéfique pour le Royaume-Uni.
« Nous devons poursuivre les négociations et les tarifs douaniers de rétorsion ne devraient être utilisés qu’en dernier recours.
« Si les négociations aboutissent, tout le monde sera gagnant, ce qui apportera une stabilité bienvenue et des conditions économiques favorables à la croissance pour les deux parties. »