Réagissant à la déclaration de printemps de la Chancelière, Shevaun Haviland, directeur général des chambres de commerce britanniques, a déclaré :
« Aujourd’hui, la Chancelière a constaté une légère baisse de l’inflation, mais sa déclaration a été faite dans un contexte de croissance économique revue à la baisse pour 2025. Tout cela dessine un paysage printanier difficile, alors que les entreprises peinent à fleurir.
« Le gouvernement doit se concentrer sur la réduction de la pression des coûts pour les entreprises, en stimulant l’investissement et les exportations.
« Les entreprises sont réalistes, mais elles souffrent aussi. Dans quelques jours, elles devront faire face à une augmentation des cotisations à l’assurance nationale et à une hausse du salaire de subsistance national. Notre étude montre que 82 % des entreprises seront touchées par la hausse de l’assurance nationale, ce qui les obligera à augmenter leurs prix, à reporter leurs investissements et à réduire leurs recrutements.
« C’est pourquoi nous avons besoin d’une feuille de route fiscale plus large pour les entreprises. L’OBR n’a pas encore évalué l’impact financier du projet de loi sur les droits en matière d’emploi, mais il s’attend à ce qu’il soit négatif. La menace des droits de douane américains plane également.
« Le gouvernement a raison d’accorder la priorité à l’augmentation des dépenses de défense. C’est l’occasion pour l’industrie de défense britannique, leader mondial, et ses chaînes d’approvisionnement de se développer, tout en protégeant des intérêts mondiaux plus larges. Nous nous félicitons tout particulièrement des projets visant à permettre aux PME de soumissionner plus facilement pour des contrats de défense.
« L’investissement dans la formation à la construction pour que le pays se mette à construire est encourageant. La suppression des obstacles à la planification est fondamentale pour stimuler la croissance économique, mais les entreprises ont besoin de confiance pour construire.
« La Chancelière a raison de penser à l’efficacité et à la productivité du gouvernement. C’est ce que les entreprises doivent faire quotidiennement.
« Pour que l’économie croisse, les entreprises doivent prospérer. Avant l’examen complet des dépenses, nous travaillerons en étroite collaboration avec les ministres pour veiller à ce qu’ils créent un environnement propice aux entreprises. »
