En réaction aux dernières données sur le PIB publiées ce matin par l’ONS, Stuart Morrison, directeur de recherche à la Chambre de commerce britannique, a déclaré :
« Dans un contexte de faible confiance des entreprises et des investisseurs, la croissance atone de seulement 0,1 % au troisième trimestre n’est pas surprenante. La contraction globale de 0,5 % de la production a contrebalancé la croissance de 0,2 % dans les services et de 0,1 % dans la construction. »
« L’absence d’une croissance forte et régulière signifie que le budget de ce mois-ci est un moment décisif pour les entreprises : il doit répondre aux attentes des entreprises de tout le Royaume-Uni. Notre dernière enquête menée auprès de plus de 4 600 entreprises montre qu’un quart d’entre elles ont revu à la baisse leurs plans d’investissement et qu’un cinquième s’attendent à une détérioration de leur chiffre d’affaires au cours de l’année prochaine. C’est pourquoi nous sommes clairs : il ne doit y avoir aucune nouvelle taxe sur les entreprises dans le budget de novembre.
« La Chancelière de l’Echiquier doit également profiter de sa déclaration pour s’attaquer à la crise des compétences, aider les entreprises à exporter et dynamiser les projets d’infrastructure. Elle est confrontée à des choix difficiles, mais frapper à nouveau les entreprises au portefeuille serait une mauvaise décision. Les récentes spéculations concernant un nouveau plafond pour les régimes de retraite par sacrifice salarial sont préoccupantes, car elles alourdiraient les coûts pour les employeurs et limiteraient les investissements. L’économie continuera à souffrir tant que les coûts des entreprises ne seront pas réduits et que celles-ci ne disposeront pas des outils nécessaires pour investir, recruter et commercer. »
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