En réponse aux dernières données de l’ONS sur le marché du travail, Jane Gratton, directrice adjointe de la politique publique à la British Chambers of Commerce, a déclaré : “Avec des salaires qui continuent de dépasser l’inflation et des niveaux élevés d’inactivité économique, y compris de maladie de longue durée, la situation reste difficile pour les entreprises qui tentent de recruter, mais dans le même temps, le nombre de postes vacants continue de baisser et les taux d’emploi et de chômage restent stables. Dans l’ensemble, le marché du travail reste beaucoup plus tendu qu’avant la pandémie, et les problèmes structurels à long terme auxquels il est confronté n’ont pas encore été résolus. Bien que le gouvernement ait pris des mesures positives pour atténuer les problèmes d’accès aux services de garde d’enfants dans le budget de la semaine dernière, il reste encore beaucoup à faire pour ramener les gens sur le marché du travail. Il s’agit notamment d’éliminer les obstacles à l’emploi et de veiller à ce que les demandeurs d’emploi soient bien préparés pour réussir sur le marché du travail. Les entreprises ont également un rôle à jouer dans la lutte contre les pénuries. En garantissant des lieux de travail équitables et flexibles, ainsi que la formation et le perfectionnement, les employeurs peuvent rendre leurs emplois plus accessibles à un plus grand nombre de talents. Cela permettrait également de ralentir la perte de travailleurs pour des raisons de santé ou autres. Les recherches menées par la BCC indiquent que le marché du travail reste tendu pour de nombreuses personnes. Si nous ne ramenons pas davantage de personnes sur le marché du travail, le risque d’une hausse de l’inflation et des taux d’intérêt persistera”.
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