3 mai 2022

Le Royaume-Uni et Londres toujours considérés comme des cibles de choix pour l’investissement. Les services financiers et professionnels, et la fintech, largement plébiscités

Malgré la pandémie, la baise de l’économie et le Brexit, le Royaume-Uni continue d’être la cible privilégiée pour les investissements dans les services financiers et professionnels. C’est ce qui ressort d’un nouveau rapport de la City of London Corporation qui s’attachait notamment à comprendre pourquoi l’île, et plus particulièrement Londres, continue d’attirer tant d’investisseurs par rapport aux autres centres financiers dans le monde.

Le Royaume-Uni et Londres toujours considérés comme des cibles de choix pour l’investissement
En 2021, 169 sociétés étrangères investissaient 1,1 milliard de livres dans le secteur des services financiers du Royaume-UNi, dans 189 projets différents. En termes d’investissement direct à l’étranger (FDI) dans les services financiers et professionnels (FPS), le Royaume-Uni arrive premier en Europe pour l’attrait en nombre de projets. Seuls les États-Unis font mieux dans le monde. Londres elle-même compte pour la moitié des investissements, avec 600 millions de livres dans 114 projets. Les 75 autres projets étant localisés à Manchester, Belfast, Édimbourg et Birmingham, dans l’ordre d’importance.

Les plus gros investissements FPS dans le Royaume-Uni proviennent d’entreprises des États-Unis et d’Amérique du Nord, pour 42 %, suivies de l’Europe de l’Ouest (31 %) et l’Asie-pacifique (17 %). Mais si ces régions fournissent les investisseurs les plus prolifiques, quatre des 10 plus grosses entreprises investisseuses en 2021 proviennent d’Asie-Pacifique, Amérique latine et Moyen-Orient.

Les services financiers et professionnels, et la fintech, largement plébiscités
Selon le rapport, le Royaume-Uni est toujours perçu comme une opportunité d’investissement très attirant grâce à la disponibilité de capital, de ressources de recherche et développement et de son cadre légal très stable. Et si l’on s’intéresse de plus près aux projets que produisent ces ressources, le rapport explique que la fintech compte pour un tiers. En 2021, 32 % des investisseurs étrangers provenaient d’une fintech. Les deux plus gros pôles d’investisseurs suivants étaient les services IT et les consultants en investissement, avec 15 % chacun.

L’étude s’est aussi intéressée au retour du Royaume-Uni post Covid-19. Si les projets FDI ont diminué de 30 %, 2022 enregistre une augmentation de 8 % du nombre de projets, avec + 66 % dans la valeur des investissements. La création d’emplois dans l’industrie de la fintech est aussi très prometteuse. Avant la pandémie, un projet créait en moyenne 29 emplois. En 2021, 44. Avant la pandémie, un projet moyen levait en moyenne 4,5 millions de livres. Aujourd’hui, environ 5,8 millions de livres. Et cette dynamique devrait encore s’accentuer.

 

Source : Morgan Fromentin, BeGeek