Afin de soutenir les plus grosses pépites nationales et de les aider à traverser la période difficile actuelle, ainsi que de favoriser leur introduction en bourse. Le Royaume-Uni lance un fonds d’investissement doté d’un milliard de livres sterling (environ 1,27 milliard d’euros) destiné à investir dans les start-up du secteur de la fintech, un domaine dans lequel le pays est en pointe. Les investissements seront alloués à des start-up en phase de croissance (à partir de la série C), en vue de leur introduction en bourse.
Le gouvernement a obtenu le soutien de plusieurs poids-lourds de la finance : Mastercard, Barclays et le London Stock Exchange. L’objectif est de réaliser des investissements entre 10 et 100 millions de livres, couvrant tout le spectre de la fintech : des start-up proposant des produits grand public aux spécialistes du paiement, en passant par l’infrastructure financière et les regtech. Le but ultime est d’éviter que les fintechs nées sur le sol britannique, qui compte le plus grand nombre de licornes du secteur en Europe, ne choisissent de s’introduire en Bourse aux États-Unis.
Le secteur de la fintech a connu une importe chute de ses financements depuis le début de l’année, de l’ordre de 80% au premier semestre selon Alvolta Partners. Les valorisations sont également en chute libre, un phénomène qui touche de grosses fintechs britanniques telles que Revolut et Checkout.com.